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AU FIL DES MOTS...
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AU FIL DES MOTS...
Pour conserver ici de beaux poèmes , ceux glanés sur le net , comme ceux de poètes connus.
Admin- Admin
Re: AU FIL DES MOTS...
Couleurs de Mers
...Couleurs de Mers
Bleu émotion, la mer de Crête,
Pays cher à mon coeur,
Appel du fond de moi, à ces contrées
d' une ancienne vie...
A mi chemin entre Orient et Occident
Paysages, senteurs, saveurs et Arts ...
Bleu Egée comme la Méditerranée
Santorin-Théra et ses plages de sable noir,
au cratère exhalant ses fumerolles odorantes,
Oia et ses marches de pierres
Coucher de soleil époustouflant
Sur une terrasse de blancheur éclatante,
Une musique de Wagner ...
Crépuscule des Dieux que l' Univers
Déroule sous mes yeux
En consolation de la fin d'un amour ...
Souvenir de mes 20 ans ...
Bleu intense, l ' Iroise
Autour de ses îles éparpillées des Glénans
Par beau temps, sous le soleil
Comme un lagon des mers du Sud …
Bleu azur, la mer de Corse,
Rondinara, Santa-Giulia
Campomoro et une proche de Saint-Florent
Perles à protéger, si près, si loin ...
Verte et mousseuse, celle de Bretagne
Battant les rochers de Begmeil
Rouleaux puissants à La Torche
Balayée de vents d' Ouest
Poussant les bateaux
A rentrer sagement au port…
Noire, La Méditerranée en furie
Vent violent
Colère des Dieux, brusque et terrible
Retour des Cyclades vers le Pirée
Avarie à Paros et mal de terre à l' arrivée ...
Mer turquoise, à l' Île Maurice
Trou aux Biches, Grand Baie et l' île aux Cerfs
Soleil de plomb et odeurs exotiques
Ananas Victoria coupés à la machette
Et croqués sur la plage ...
Lagons majestueux,
Ravagés par les humains,
Coquillages et poissons disparus ...
Marron, salie et bafouée ... la Mer de partout
Abîmée par l' Homme et sa soif de biens
Déchets flottant à la dérive au milieu des océans,
Plages couvertes d' immondices et de mauvaises algues…
Honte à nous qui ne savons pas protéger
Celle qui nous nourrit, protège, et rythme ...
CMRV Juin 2015
©DJL_emimar
...Couleurs de Mers
Bleu émotion, la mer de Crête,
Pays cher à mon coeur,
Appel du fond de moi, à ces contrées
d' une ancienne vie...
A mi chemin entre Orient et Occident
Paysages, senteurs, saveurs et Arts ...
Bleu Egée comme la Méditerranée
Santorin-Théra et ses plages de sable noir,
au cratère exhalant ses fumerolles odorantes,
Oia et ses marches de pierres
Coucher de soleil époustouflant
Sur une terrasse de blancheur éclatante,
Une musique de Wagner ...
Crépuscule des Dieux que l' Univers
Déroule sous mes yeux
En consolation de la fin d'un amour ...
Souvenir de mes 20 ans ...
Bleu intense, l ' Iroise
Autour de ses îles éparpillées des Glénans
Par beau temps, sous le soleil
Comme un lagon des mers du Sud …
Bleu azur, la mer de Corse,
Rondinara, Santa-Giulia
Campomoro et une proche de Saint-Florent
Perles à protéger, si près, si loin ...
Verte et mousseuse, celle de Bretagne
Battant les rochers de Begmeil
Rouleaux puissants à La Torche
Balayée de vents d' Ouest
Poussant les bateaux
A rentrer sagement au port…
Noire, La Méditerranée en furie
Vent violent
Colère des Dieux, brusque et terrible
Retour des Cyclades vers le Pirée
Avarie à Paros et mal de terre à l' arrivée ...
Mer turquoise, à l' Île Maurice
Trou aux Biches, Grand Baie et l' île aux Cerfs
Soleil de plomb et odeurs exotiques
Ananas Victoria coupés à la machette
Et croqués sur la plage ...
Lagons majestueux,
Ravagés par les humains,
Coquillages et poissons disparus ...
Marron, salie et bafouée ... la Mer de partout
Abîmée par l' Homme et sa soif de biens
Déchets flottant à la dérive au milieu des océans,
Plages couvertes d' immondices et de mauvaises algues…
Honte à nous qui ne savons pas protéger
Celle qui nous nourrit, protège, et rythme ...
CMRV Juin 2015
©DJL_emimar
Admin- Admin
Re: AU FIL DES MOTS...
un poème de Jacques Maurice Sutherland
Combien me reste t-il de printemps à semer
Quand le soleil levant dissipe la grisaille?
Perce-neige et crocus, plantés dans la rocaille
Seront les tout premiers pour venir nous charmer
L'odorant seringat, le muguet ,la jonquille
Les arbres du verger, tout habillés de blanc
Ecoutent stupéfaits, la grive qui babille
Et les éclats de voix d'un merle conquérant.
Combien me reste t-il d'étés à contempler
Quand la lune est propice au lever des semailles?
Les prés sont tout remplis de champêtres sonnailles
Les taillis, les buissons, de nids vont se peupler
Le moineau pillera la fraise et la framboise
Le discret chèvrefeuille embaume les matins
La frêle campanule à des airs de bourgeoise
Le rosier souverain exhale son parfum.
Combien me reste t-il d'automnes à subir
Quand septembre apparaît nous tenant ses promesses?
Les jardins, les vergers, dispensent leurs richesses
Et l'ouest orageux, nous frappe sans faiblir
L'aronde se rassemble et la maison frissonne
Notre parterre accueille un dernier papillon
Quand tout devient muet, la nature s'étonne
Et le merle craintif se cache en son buisson.
Combien me reste t-il d'hivers à redouter
Quand l'aquilon fougueux nous couvre de nuages?
Les oiseaux migrateurs quittent leurs pâturages
Les bois tout éffeuillés semblent se lamenter
Les champs sont dépeuplés, la nature déserte
Tout n'est plus que silence engourdi de frimas
Plus un cri, plus un chant, toute chose est inerte
Seul, le vent mugissant sévit avec fracas.
Puissent d'autres saisons, m'accorder un répit
J'aime et je vis heureux, j'admire la nature
J'écoute les oiseaux, j'aime ce qui fleurit
Mais, quand le temps viendra de l'ultime écorchure
Fasse que le soleil, qui toujours me sourit
Se penchera vers moi,pour panser ma blessure.
Combien me reste t-il de printemps à semer
Quand le soleil levant dissipe la grisaille?
Perce-neige et crocus, plantés dans la rocaille
Seront les tout premiers pour venir nous charmer
L'odorant seringat, le muguet ,la jonquille
Les arbres du verger, tout habillés de blanc
Ecoutent stupéfaits, la grive qui babille
Et les éclats de voix d'un merle conquérant.
Combien me reste t-il d'étés à contempler
Quand la lune est propice au lever des semailles?
Les prés sont tout remplis de champêtres sonnailles
Les taillis, les buissons, de nids vont se peupler
Le moineau pillera la fraise et la framboise
Le discret chèvrefeuille embaume les matins
La frêle campanule à des airs de bourgeoise
Le rosier souverain exhale son parfum.
Combien me reste t-il d'automnes à subir
Quand septembre apparaît nous tenant ses promesses?
Les jardins, les vergers, dispensent leurs richesses
Et l'ouest orageux, nous frappe sans faiblir
L'aronde se rassemble et la maison frissonne
Notre parterre accueille un dernier papillon
Quand tout devient muet, la nature s'étonne
Et le merle craintif se cache en son buisson.
Combien me reste t-il d'hivers à redouter
Quand l'aquilon fougueux nous couvre de nuages?
Les oiseaux migrateurs quittent leurs pâturages
Les bois tout éffeuillés semblent se lamenter
Les champs sont dépeuplés, la nature déserte
Tout n'est plus que silence engourdi de frimas
Plus un cri, plus un chant, toute chose est inerte
Seul, le vent mugissant sévit avec fracas.
Puissent d'autres saisons, m'accorder un répit
J'aime et je vis heureux, j'admire la nature
J'écoute les oiseaux, j'aime ce qui fleurit
Mais, quand le temps viendra de l'ultime écorchure
Fasse que le soleil, qui toujours me sourit
Se penchera vers moi,pour panser ma blessure.
Celest- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
Ici- bas…
Bientôt je t’aurai anéantie Ô ma saturnienne vie !
Hart, menottes et muselière seront rompues
Envolés tous les sévices dont tu t’es repu
Car au-delà de ton règne, je ne serai plus jamais asservi.
Mon esprit est un joyau caché de facultés surhumaines ;
Alors, Ô jungle terrienne, je t’offre mon enveloppe de chair
Qui fut ma prison où j’ai passé mon temps dans la géhenne;
Que sa putréfaction serve à amender tes trop nombreuses jachères.
Quand ma clarté s’endort dans ton crépuscule,
Je vogue en navigateur dénué d’horizon
Et fais naufrage dans l’océan d’un hier poison,
Restant isolé de la colonie, tel une libre navicule.
Quand je passerai de l’autre côté du néant, ici-bas,
Je m’affranchirai de l’insolente calomnie de ton temps
Qui m’enfermait dans l’hiver immortel de la vie pour longtemps,
Et je deviendrai, par mon âme, ce Moi, pour Elle, dans l’au-delà, là-bas…
Awfulbird
Bientôt je t’aurai anéantie Ô ma saturnienne vie !
Hart, menottes et muselière seront rompues
Envolés tous les sévices dont tu t’es repu
Car au-delà de ton règne, je ne serai plus jamais asservi.
Mon esprit est un joyau caché de facultés surhumaines ;
Alors, Ô jungle terrienne, je t’offre mon enveloppe de chair
Qui fut ma prison où j’ai passé mon temps dans la géhenne;
Que sa putréfaction serve à amender tes trop nombreuses jachères.
Quand ma clarté s’endort dans ton crépuscule,
Je vogue en navigateur dénué d’horizon
Et fais naufrage dans l’océan d’un hier poison,
Restant isolé de la colonie, tel une libre navicule.
Quand je passerai de l’autre côté du néant, ici-bas,
Je m’affranchirai de l’insolente calomnie de ton temps
Qui m’enfermait dans l’hiver immortel de la vie pour longtemps,
Et je deviendrai, par mon âme, ce Moi, pour Elle, dans l’au-delà, là-bas…
Awfulbird
Celest- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
L’Au-delà…
Dans l’au-delà, mon autre monde, c’est Elle…
Elle, l’étoile polaire de mes nuits, ma seule chapelle ;
Elle, qui dans son cœur, a construit ma nouvelle maison,
Sans porte ni fenêtre, ouverte, de l’amour, à toutes les saisons.
Mon nouveau pays merveilleux, c’est son sourire d’or
Constellé de pierres précieuses qui, dans l’infinitude, scintillent
Comme la poésie de ses mots dans l’antre de l’athanor,
Où le trésor de son cœur chante l’amour dans ma bastille.
Je m’accote sur les berges du lac de son âme
Pour l’aimer dans la diversité de ses rhizomes,
Obtenir la rose et les épines de son divin génome
Et lui renaître, béat, chaque matin par ce sésame.
Elle m’offre le mystère du bleu de cet unique ciel,
Ouvragé d’une lumière de chrysocale et d’éclats d’argent,
Qui me révèle, le secret de l’éternel, par sa pensée indicielle,
De la vie, du jour, de la nuit, de l’immortalité du temps émergent.
Elle enlumine mes ténèbres aux lustres immuables de son jour
Pour me faire mieux goûter les subtils murmures de l’immense éternité
Et me gratifier de la vision pure de la demeure des divinités,
Là où la joie, la grâce et l’amour fleurissent pour toujours.
Je l’aime tant ! Même sans savoir ni pourquoi ni comment,
Ni, d’ailleurs, d’où, ni depuis quand, mais à l’infini assurément ;
Je viendrai, sous le soleil flamboyant de sa beauté, nager à son nectar,
De son sourire brinquebalant au gré de sa mélodie d’amour sans fard.
Viendra le jour où ma destinée ressemblera enfin à la vie vraie,
Où l’ombre et la lumière poindront d’un même instant de fraternité;
Ô pauvre de moi ! Sous ses pas, j’ai serpenté mes rêves de brai,
Alors elle marchera doucement pour ne pas obérer leur pérennité…. !
Awfulbird
Dans l’au-delà, mon autre monde, c’est Elle…
Elle, l’étoile polaire de mes nuits, ma seule chapelle ;
Elle, qui dans son cœur, a construit ma nouvelle maison,
Sans porte ni fenêtre, ouverte, de l’amour, à toutes les saisons.
Mon nouveau pays merveilleux, c’est son sourire d’or
Constellé de pierres précieuses qui, dans l’infinitude, scintillent
Comme la poésie de ses mots dans l’antre de l’athanor,
Où le trésor de son cœur chante l’amour dans ma bastille.
Je m’accote sur les berges du lac de son âme
Pour l’aimer dans la diversité de ses rhizomes,
Obtenir la rose et les épines de son divin génome
Et lui renaître, béat, chaque matin par ce sésame.
Elle m’offre le mystère du bleu de cet unique ciel,
Ouvragé d’une lumière de chrysocale et d’éclats d’argent,
Qui me révèle, le secret de l’éternel, par sa pensée indicielle,
De la vie, du jour, de la nuit, de l’immortalité du temps émergent.
Elle enlumine mes ténèbres aux lustres immuables de son jour
Pour me faire mieux goûter les subtils murmures de l’immense éternité
Et me gratifier de la vision pure de la demeure des divinités,
Là où la joie, la grâce et l’amour fleurissent pour toujours.
Je l’aime tant ! Même sans savoir ni pourquoi ni comment,
Ni, d’ailleurs, d’où, ni depuis quand, mais à l’infini assurément ;
Je viendrai, sous le soleil flamboyant de sa beauté, nager à son nectar,
De son sourire brinquebalant au gré de sa mélodie d’amour sans fard.
Viendra le jour où ma destinée ressemblera enfin à la vie vraie,
Où l’ombre et la lumière poindront d’un même instant de fraternité;
Ô pauvre de moi ! Sous ses pas, j’ai serpenté mes rêves de brai,
Alors elle marchera doucement pour ne pas obérer leur pérennité…. !
Awfulbird
Celest- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
Hello tout le monde ! Je mets ici non pas un poème mais un petit texte que j'avais mis sur l'Ecritoire d'Item.
Mon jardin change de costume. Petit à petit il met ses atours d'automne. L'érable, majestueux dans sa ramure, commence à couvrir d'or et de rouilles les feuilles les plus basses. Pour l'instant les mésanges peuvent encore jouer à cache-cache, mais bientôt le râteau entamera sa danse automnale.
Les dernières tomates, encore chaudes de soleil, se mélangeront au basilic dans mon saladier orange. La lumière douce fait briller les roses dans un dernier sursaut de coquetterie. De mes pivoines, qui furent les reines incontestées de mon jardin cet été, il reste le souvenir d'une explosion de couleurs chaudes au doux velouté.
Mais pour l'instant, laissons tourbillonner les papillons blancs dans l'air encore doux de cette fin d'été.
Mon jardin change de costume. Petit à petit il met ses atours d'automne. L'érable, majestueux dans sa ramure, commence à couvrir d'or et de rouilles les feuilles les plus basses. Pour l'instant les mésanges peuvent encore jouer à cache-cache, mais bientôt le râteau entamera sa danse automnale.
Les dernières tomates, encore chaudes de soleil, se mélangeront au basilic dans mon saladier orange. La lumière douce fait briller les roses dans un dernier sursaut de coquetterie. De mes pivoines, qui furent les reines incontestées de mon jardin cet été, il reste le souvenir d'une explosion de couleurs chaudes au doux velouté.
Mais pour l'instant, laissons tourbillonner les papillons blancs dans l'air encore doux de cette fin d'été.
petit-rossignol- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
Hummm...ca ressemble...joliment..a ce que mes yeux voient derriere la fenetre...;-))
Celest- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
Item me disait que ce serait chouette que je fasse pareil pour chaque saison :-) Donc, je raconterai mon jardin en janvier ;-)Celest a écrit:Hummm...ca ressemble...joliment..a ce que mes yeux voient derriere la fenetre...;-))
petit-rossignol- Moderateurs
Re: AU FIL DES MOTS...
petit-rossignol a écrit:Item me disait que ce serait chouette que je fasse pareil pour chaque saison :-) Donc, je raconterai mon jardin en janvier ;-)Celest a écrit:Hummm...ca ressemble...joliment..a ce que mes yeux voient derriere la fenetre...;-))
sans être devin Tizoazo suis sûr que tu vas ns raconter ton jardin de Janvier en couleurs hein ;-) bleu ou mauve ou… l'avenir ns le dira…on va faire des pronostics :lol:
-saint-xD- Admin
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