AU FIL DES MOTS...

petit-rossignol a écrit:

Celest a écrit:Hummm...ca ressemble...joliment..a ce que mes yeux voient derriere la fenetre...;-))

Item me disait que ce serait chouette que je fasse pareil pour chaque saison :-) Donc, je raconterai mon jardin en janvier ;-)

Oui...comme une photo qu'on prend chaque jour , a la meme heure, au meme endroit et qui au fil des saisons, n est pourtant jamais, ni tout a fait la meme, ni tout a fait une autre...
J ai fait cela , un temps avec les enfants : sur le chemin de l ecole, nous nous arretions, chaque matin a l aller ou chaque soir, au retour pour prendre la cathedrale devant laquelle nous passions...ca ne vieillit pas vite une cathedrale...bien moins vite que nous....;-))..ce qui rend les photos tres differentes c est que de notre point de vue ( le jardin Francois Sicard)...il y avait au premier plan 2 arbres..et parfois des passants...;-))..notamment d autres parents et enfants...faudra que je te retrouve ca...

Pour vivre ici,

Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné
Un feu pour être mon ami,
Un feu pour m'introduire dans la vie d'hiver
Un feu pour vivre mieux.

Je lui donnai ce que le jour m'avait donné :
Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leur clés
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes ;

Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,
Au seul parfum de leur chaleur ;
J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée
Comme un mort je n'avais qu'un unique élément.           Paul Eluard.

Et vous n'échapperez pas à un haîku ou tanka du temps d'EEL

L'insigne instant
Balaie bien des faux-semblant !
L'envol du regard
D'une tardive intention,
Ne capture que l'abord...

Comme promis ! après une lecture soutenu des quinze pages, le reste étant
des poèmes !
Le vide médian tire son pouvoir du vide originel et intervient chaque fois
que le yin et le yang sont en présence, créant un espace vivifiant qui les
entrainent dans une interaction créatrice.

Le vrai toujours
Est ce qui naît
          d'entre nous
Et qui sans nous
         ne serait pas

Né d'entre nous
Selon le souffle
         du pur échange
Le vrai toujours
Est ce qui tremble
Entre frayeur et appel

Entre regard et silence.        F.Cheng.


Sinon quéqu'un aurait il vu sikky, p'tit rossignol...

La foule c'est moyen dirait on !
J'ai du mal à poster ce soir une biz à tous